[Grigou]

Pour lancer le débat, je mets ici le défrichage que j'ai fait pour le projet collectif dont je vous avais parlé.

Résumé du concept: un homme est mort pendant la nuit dans une usine. chaque page présente la réaction d'un acteur différent de cette usine. Ces mini-histoires se complètent, se démentent, se recoupent... Cette mort se téléscope avec d'autres évenements: une partie de l'usine est en grève, il y a une menace de délocalisation, etc...

Pistes développées pour chacun des personnages potentiels (sachant que au final, on est sept, donc il faudra sélectionner 7 persos):

- le représentant syndical : les accidents, c’est la faute des patrons, avec leurs cadences infernales. Ou alors : c’est un coup monté pour nous mettre un coup au moral pour nous faire lacher prise. Les négociations ne sont pas finies. On tiendra bon, on lachera pas. Ça fait trop longtemps qu’on nous ment. L’actionnaire nous avait promis 300000 euros d’investissement dans l’usine. Maintenant il ose nous dire que cet investissement a été fait. Mais nous on est sur le terrain, et nous connaît notre boulot. On a bien vu que rien n’a été fait.

- Le directeur de l’usine : Il veut se barrer avec la caisse. C’est lui qui a détourné les investissements. Il compte emmener avec lui sa maitresse Monique, qui est à la fois une de ses secrétaires et la femme de l'ingénieur. Il est venu à l'usine avec elle pendant la nuit pour récupérer le pognon.

- L’actionnaire : il a versé un investissement pour temporiser, mais il veut se désengager de l’entreprise. Il se demande si cette mort ne va pas faire chuter l’action. Outre son impact propre, elle permet une médiatisation des autres problèmes (essentiellement sociaux)

- Les secrétaires : pensent que le mort a été assassiné et jouent les Miss Marple. Leurs soupçons se portent vers le directeur de l'usine (qu'elles n'aiment pas) que l'une d'elles a vue entrer dans l'usine pendant la nuit. Monique, qui sait qu'il n'y est pour rien tente discretement de défendre son amant.

- L’ingénieur: peut-être qu'il soupçonnait la liaison de sa femme ?

- Le veilleur de nuit (qui lui a vu ce qu’il s’est vraiment passé)

- La concierge: fait courir des rumeurs

- Le journaliste (ou plutôt le rédacteur en chef). Il avait été payé par l’actionnaire pour ne pas médiatiser les problèmes sociaux de l’usine. Mais avec cette mort, il y a du beurre à se faire.


Concernant le cadre, Aka proposait que l'usine soit une usine de montage de bandes dessinées, Avec une chaîne de montage de cases, des ouvriers spécialisés (bulleur-lettreurs, inspecteur des perspectives, etc).

Option : l’usine est bouclée par la police (il faut alors le justifier). C’est ça qui alimente les rumeurs et les inquiétudes. Les ouvriers pensent que les flics sont de mèche avec la direction et qu’on est en train d’embarquer les machines pour délocaliser l’usine.

Le plus important à définir : le fin mot de l’histoire
- message : « en fait personne ne se préoccupe du mort, personne ne le connaît »
- Les chinois qui vont racheter ont tout magouillé pour faire chuter le prix de vente (les sales faces de citron).
- l'ingénieur a tué par erreur en croyant que c'était l'amant de sa femme
- le mort est un voleur qui s'est fait couper en deux par le phylactère qu'il essayait de chouraver.


Toutes ces propositions ne sont que des pistes

[Aka]

Bien bien bien, à l'attaque ! Des idées en vrac...

L'usine peut être bouclée parce qu'on attend l'ambulance qui vient chercher le corps ?

Faut-il vraiment donner un dénouement très explicite, avec le risque de tomber à plat, vu tout ce qu'on aura donné à imaginer au lecteur jusque là ?

Ce qui est intéressant, avec nos styles très différents, c'est qu'on est sûr qu'il n'y aura pas de confusion... Du coup, j'ai pensé à un truc mais c'est peut-être trop auch : intercaler des cases de l'un ou de l'autre pour que ça respecte l'ordre chronologique, avec même éventuellement chaque auteur sur une ligne différente... Mais bon, ça fait des pages à 7 strips, pas sûr de trouver un format qui tienne la route... Enfin bon, comme on en est au brainstorming, je dis toutes les conneries qui me passent par la tête, hein.

Tiens, à ce sujet, j'ai pensé que l'ouvrier mort pourrait s'appeler Guillaume. Comprenne qui pourra...
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“Some men see things as they are and say why. I dream things that never were and say why not.”
— Robert F. Kennedy

[Grigou]

[Thomas]

Le prénom de Sanrankune c'est bien Guillaume si je ne m'abuse...

[Aka]

Huhuhu, je vois que je suis transparent... ^^

À mon avis, la première urgence, c'est de déterminer dans quel ordre vont se succéder les récits... Et si on veut jouer au petit jeu du "je donne des certitudes au lecteur pour ensuite détruire toutes ses convictions", il semblerait logique de progresser de celui qui se trompe le plus à celui qui connaît la vérité.

Tiens, d'ailleurs, sans vouloir faire un message socio-politique à deux balles, ça pourrait être intéressant de progresser en descendant dans la "hiérarchie", depuis l'actionnaire jusqu'au concierge, le premier se trompant complètement sur les événements, tandis que le dernier sait tout, sauf que personne ne vient le lui demander...
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“Some men see things as they are and say why. I dream things that never were and say why not.”
— Robert F. Kennedy

[Grigou]

[Aka]

Tiens, sur le site du Festiblog, ils annoncent qu'ils vont "contacter les communautés (30joursdeBD, Webcomics, RAV, Lapin...)", qu'est-ce qu'on fait, on se manifeste ou on se la joue pirates à fond la caisse ?
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“Some men see things as they are and say why. I dream things that never were and say why not.”
— Robert F. Kennedy

[Freddy]

J'aime beaucoup le côté pirate, mais à la fois le côté officiel m'attire aussi...

Edit : D'ailleurs en passant il y a de fortes chances que je sois présent cette année...

[Aka]

[Nusse]

Pour en revenir au sujet initial si j'ose...

J'aime beaucoup cette idée même si je suis nettement moins fan du côté "usine de bandes dessinées".

À priori, l'usine n'est qu'un McGuffin et n'est là que pour proposer un terrain sur lequel raconter l'histoire et ses multiples points de vue. On peut très bien faire comprendre que c'est usine sans montrer ce qu'elle fabrique.

Avec nos styles différents, il y a peut-être également la possibilité de raconter chaque histoire dans un style différent aussi, une humouristique, une polar noir, une ultra-réaliste, une histoire d'amour, enfin je sais pas si c'est une bonne idée mais je note ce qui sort de mon cerveau malade.

Et j'aime aussi bien bien l'idée de ne pas donner la solution à la fin. Laisser un peu le lecteur un suspend, ça peut-être très chouette si c'est bien fait.

Monsieur Nusse, qui se réjouit de voir progresser ça,....
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Skype: Nussouille